RULLY PREMIER CRU
GRESIGNY 2021

Découvrez les différents millésimes

2020 - 2021
Cépage

100% Chardonnay.

Notes de dégustation

Robe : belle couleur jaune doré.
Nez : un bouquet agréable où se mêlent des notes de miel et de fleurs toastées.
Bouche : le vin souple et riche au palais derrière une attaque florale sur l'acacia et le miel.

Accords mets et vins

Il sera le parfait compagnon des viandes froides, poissons fins et fruits de mers, mais aussi des entrées chaudes, d'une viande blanche en sauce et des fromages secs de chèvre.

Service

Servir idéalement à une température située entre 12° et 14°C.

Potentiel de garde

5 ans environ.

Origine

Rully est une appellation communale de la Côte Chalonnaise, au sud de la Bourgogne.

L'appellation Rully est une appellation communale de la Côte Chalonnaise comportant 23 climats classés en 1ers crus (soit 30% du parcellaire). 246 Ha sont dédiés aux vins blancs (avec 69 Ha pour les 1ers crus) et 121 Ha sont en rouges (28 Ha en 1ers crus).

Terroir

- Surface : 0,7 ha
- Age des vignes : 27 ans
- Type de sol: Sol brun très calcaire

Vinification et élevage

Vendange de la parcelle Gresigny le 27 septembre.

Pressurage pneumatique suivi d’un débourbage à froid entre 12 et 24h, ayant pour but d’éliminer les bourbes grossières (particules solides issues de la peau, rafles, pellicules, impuretés qui se déposent par sédimentation)

Fermentations alcooliques en cuves inox thermo-régulées pour un contrôle précis des températures et une homogénéité de la cuvée puis entonnage en fin de fermentation. Elevage des vins en fûts (dont 25% de fûts neufs) sur lies fines durant 8 mois.

Bâtonnage : 2 fois par mois jusqu’à la fermentation malo-lactique ( début janvier) afin de développer à la fois des arômes complexes et de conserver la pureté du fruit, de protéger le vin de l’oxydation (paroi et trou de bonde) mais aussi de la réduction (accumulation de dépôts parfois soufrés dans le fond du fût ou de la cuve), en remettant en suspension les lies fines.

Millésime : 2021

Voilà encore un millésime qui aura été éprouvant en Bourgogne, pour le vigneron et pour le vinificateur.

Tout a commencé par des températures très chaudes fin Février qui ont entrainé un redémarrage précoce de la vigne.

Le gel historique d’Avril n’a pas épargné les jeunes poussent trop tôt sorties, entamant très significativement la future récolte.

Jusqu’aux vendanges, les changements météorologiques ont imposé le tempo. La pluie s’est invitée de Mai à mi- Août, imposant aux viticulteurs d’être sans cesse sur le qui-vive.

Seuls moments de répit, la floraison qui s’est déroulée dans de bonnes conditions pour la formation des futurs fruits et la véraison qui a profité du retour du soleil à partir de la mi-août. Les caprices du temps ont contribué au développement de foyer de maladies circonscrits grâce aux efforts indéfectibles de nos viticulteurs. Malgré cela, Il a fallu sacrifier beaucoup pour que la qualité soit au rendez-vous, un tri sévère des fruits à la vigne et à l’arrivée aux chais s’est imposé.

Ce millésime a demandé une vraie technicité. Les vinifications ont exigé beaucoup d’attention et de précision, avec un soin tout particulier, apporté à l’extraction de la matière colorante, à l’équilibre de la structure et à l’expression aromatique des vins rouges et à la fraicheur, l’équilibre acide et au potentiel aromatique de nos vins blancs.