100% Chardonnay.
Robe : Beau jaune doré.
Nez : Bouquet floral délicat et discret.
Bouche : Le vin est bien équilibré avec un côté brioché et rond, tenu par une belle vivacité.
À découvrir sur des entrées froides ou chaudes : un buffet, des quiches, ou tartes salées. Il sera également parfait sur des fruits de mer, des poissons, des viandes blanches dans une sauce légère ou des fromages affinés.
Servir idéalement à une température située entre 12 et 14°C.
Ce Premier Cru, dèjà très agréable, pourra se conserver en caves de 5 à 7 ans après son millésime.
Au cœur de la Côte Chalonnaise, en Bourgogne, Rully est une appellation communale comportant 23 climats classés en Premier Cru.
Les blancs s'étendent sur 246 Hectares (68 Ha en Premier Cru) et les rouges 121 Ha (dont 28 Ha en Premier Cru).
Le vignoble de ce Premier Cru est situé sous la colline appelée Mont-Palais, à une altitude de 373 mètres et une exposition Sud-Est.
- Surface : 1,5 ha
- Age des vignes : 15 ans
- Type de sol : Marnes en proportion importante et calcaire
Vendange de notre parcelle Montpalais le 27 Septembre 2021.
Pressurage pneumatique suivi d’un débourbage à froid entre 12 et 24 h, ayant pour but d’éliminer les bourbes grossières (particules solides issues de la peau, rafles, pellicules, impuretés qui se déposent par sédimentation).
Fermentations alcooliques en cuves inox thermo-régulées pour un contrôle précis des températures et une homogénéité de la cuvée puis entonnage en fin de fermentation. Elevage des vins en fûts de 228 litres (dont 25% de fûts neufs) sur lies fines durant 8 mois.
Bâtonnage : 2 fois par mois jusqu’à la fermentation malo-lactique ( début janvier) afin de développer à la fois des arômes complexes et de conserver la pureté du fruit, de protéger le vin de l’oxydation (paroi et trou de bonde) mais aussi de la réduction (accumulation de dépôts parfois soufrés dans le fond du fût ou de la cuve), en remettant en suspension les lies fines.
Voilà encore un millésime qui aura été éprouvant en Bourgogne, pour le vigneron et pour le vinificateur.
Tout a commencé par des températures très chaudes fin Février qui ont entrainé un redémarrage précoce de la vigne.
Le gel historique d’Avril n’a pas épargné les jeunes poussent trop tôt sorties, entamant très significativement la future récolte.
Jusqu’aux vendanges, les changements météorologiques ont imposé le tempo. La pluie s’est invitée de Mai à mi- Août, imposant aux viticulteurs d’être sans cesse sur le qui-vive.
Seuls moments de répit, la floraison qui s’est déroulée dans de bonnes conditions pour la formation des futurs fruits et la véraison qui a profité du retour du soleil à partir de la mi-août. Les caprices du temps ont contribué au développement de foyer de maladies circonscrits grâce aux efforts indéfectibles de nos viticulteurs. Malgré cela, Il a fallu sacrifier beaucoup pour que la qualité soit au rendez-vous, un tri sévère des fruits à la vigne et à l’arrivée aux chais s’est imposé.
Ce millésime a demandé une vraie technicité. Les vinifications ont exigé beaucoup d’attention et de précision, avec un soin tout particulier, apporté à l’extraction de la matière colorante, à l’équilibre de la structure et à l’expression aromatique des vins rouges et à la fraicheur, l’équilibre acide et au potentiel aromatique de nos vins blancs.