100% Chardonnay.
Robe : jaune dorée brillante.
Nez : de beaux arômes de fleurs blanches réhaussés par des notes de poivre blanc.
Bouche : on retrouve une attaque florale avec des arômes d’amande mais aussi de poire. Belle structure et persistance aromatique.
À déguster sur une cassolette d'escargots, des volailles ou des viandes blanches, et les fromages de montagne, comme le Comté ou le Beaufort.
Servir idéalement à une température de 13 / 14 °C. Servir idéalement à une température de 13 / 14 °C.
Déjà agréable à boire, il se conservera aisément jusqu'à 5 années en cave.
En 1923, le tribunal civil de Chalon-sur-Saône instituait, par jugement, l’appellation d’origine mercurey, lui permettant de devenir l'une des trois appellations les plus anciennes de Bourgogne.
En Côte Chalonnaise, Mercurey a toujours bénéficié d'une excellente réputation.
Cette appellation communale comprend 32 Climats classés en Premiers Crus. Situé au nord de la Côte Chalonnaise, plus de 90% du vin produit sous l'appellation Mercurey est rouge. 543 hectares au total, dont 148 sont des Premiers Crus. Quant aux vins blancs, ils représentent 106 hectares, dont 18 classés en Premiers Crus.
Le village de Mercurey doit son nom aux Romains qui, lors de l'occupation de la région, ont construit un temple en hommage à Mercure, Dieu du commerce et des finances.
Le Domaine de la Bressande offre 3 vins issus de l'appellation Mercurey. En vins blancs : Mercurey (3 ha), ainsi qu'en vins rouges : Mercurey (7,50 ha) et Mercurey 1er Cru En Sazenay (1,75 ha).
- Surface : 3 ha
- Age des vignes : 25 ans
- Type de sol: Sol argilo calcaire.
Les raisins de Chardonnay ont été vendangés le 27 septembre, triés puis pressés suivi d’un débourbage à froid entre 12 et 24h, ayant pour but d’éliminer les bourbes grossières (particules solides issues de la peau, rafles, pellicules, impuretés qui se déposent par sédimentation).
Les fermentations alcooliques se sont déroulées en cuves inox thermo-régulées pour un contrôle précis des températures et une homogénéité de la cuvée avant l'entonnage en fin de fermentation pour un élevage des vins en fûts de 228 litres (dont 20% de fûts neufs), sur lies fines, durant 8 mois.
Un bâtonnage a été effectué, 2 fois par mois, jusqu’à la fermentation malo-lactique (début janvier suivant) afin de développer à la fois des arômes complexes et de conserver la pureté du fruit, de protéger le vin de l’oxydation (paroi et trou de bonde) mais aussi de la réduction (accumulation de dépôts parfois soufrés dans le fond du fût ou de la cuve), en remettant en suspension les lies fines.
Voilà encore un millésime qui aura été éprouvant en Bourgogne, pour le vigneron et pour le vinificateur.
Tout a commencé par des températures très chaudes fin Février qui ont entrainé un redémarrage précoce de la vigne.
Le gel historique d’Avril n’a pas épargné les jeunes poussent trop tôt sorties, entamant très significativement la future récolte.
Jusqu’aux vendanges, les changements météorologiques ont imposé le tempo. La pluie s’est invitée de Mai à mi- Août, imposant aux viticulteurs d’être sans cesse sur le qui-vive.
Seuls moments de répit, la floraison qui s’est déroulée dans de bonnes conditions pour la formation des futurs fruits et la véraison qui a profité du retour du soleil à partir de la mi-août. Les caprices du temps ont contribué au développement de foyer de maladies circonscrits grâce aux efforts indéfectibles de nos viticulteurs. Malgré cela, Il a fallu sacrifier beaucoup pour que la qualité soit au rendez-vous, un tri sévère des fruits à la vigne et à l’arrivée aux chais s’est imposé.
Ce millésime a demandé une vraie technicité. Les vinifications ont exigé beaucoup d’attention et de précision, avec un soin tout particulier, apporté à l’extraction de la matière colorante, à l’équilibre de la structure et à l’expression aromatique des vins rouges et à la fraicheur, l’équilibre acide et au potentiel aromatique de nos vins blancs.